Le président du Parlement Nabih Berri a présenté la réponse du Liban au document français relatif à la résolution du conflit frontalier entre le Liban et Israël, a déclaré le député adjoint de Berri, Ali Hassan Khalil.

Khalil a déclaré que la réponse avait été remise à l'ambassade de France à Beyrouth.

"Nous avons traité le document de manière positive malgré certaines réserves que nous avons écrites concernant certains points et termes“, a ajouté Khalil, notant que "la réponse indique que la mise en œuvre de la résolution 1701 et toutes ses stipulations pour une solution dans le Sud".

"Le document français représente une bonne base de discussions et il est meilleur que la première proposition française, car il ne mentionne pas d'arrangements mais plutôt une feuille de route pour la mise en œuvre de la Résolution 1701", a poursuivi Khalil.

"Il y avait des points essentiels qui violent l'esprit de la Résolution 1701 et c'est ce que nous avons catégoriquement rejeté, et il y a des points négociables qui peuvent être résolus", a révélé Khalil.

Il a toutefois souligné qu' "un cessez-le-feu à Gaza reste la clé de la solution.”

"Un cessez-le-feu à Gaza s'appliquera au sud et nous pourrons parler de la mise en œuvre de 1701 si les Israéliens peuvent s'y engager", a déclaré Khalil.

Il a également déclaré que “le Liban n'avait aucun problème à augmenter le nombre de soldats de la FINUL”, ajoutant que le pays avait exprimé des réserves sur “la suppression de la clause "en coordination avec l'armée libanaise" mentionnée dans la Résolution 1701.”