Le pays s'effondre et une menace sécuritaire en vue... Des questions adressées au Hezbollah !

Le pays s'effondre et une menace sécuritaire en vue... Des questions adressées au Hezbollah !

| lundi 19 juillet 2021

Rania Shakhtoura – Agence “Akhbar Al-Yawm”

La victoire du chiite Aref Yassin aux élections du Ordres des Ingénieurs, de la ville de Houla au Sud, signifie que la voix opposée au duo, en particulier le Hezbollah, s'est fait entendre, et le parti ne peut pas la contourner, et rester passif face à la grave crise qui afflige le pays, où le Hezbollah représente un de ses causes vu les sanctions occidentales imposées au Liban à son égard.

Cette crise a mis en danger tous les Libanais, et même les chiites. La situation sécuritaire a commencé à s'effondrer, étant donné que les salaires de l'armée, des forces de sécurité intérieure et d'autres services de sécurité sont devenus une bagatelle de dollars, et cela a commencé à se traduire par une baisse de leur présence sur les terrains libanais... Cela s'ajoute à l'effondrement politique et économique...

La question adressée au Hezbollah, contribuera-t-il à trouver des solutions, ou le pays va-il se diriger vers une guerre civile ?

L'effondrement du Liban coïncide avec la poursuite par Israël d'une guerre contre un pays qui ne présente plus aucun danger pour lui, et en cas de guerre, le Liban est sans hôpitaux ni médicaments, et le peuple sans exception souffre de pauvreté, et le Liban n'a trouvé personne pour l’aider en temps de paix, alors trouvera-t-il de l'aide en temps de guerre ?!

Projet externe

Une référence politique de l'opposition bien informée exclut le Hezbollah de participer à une quelconque solution, déclarant, via l'agence de presse "Akhbar Al-Yawm »: Tous les problèmes au Liban sont résolubles, et des règlements peuvent être trouvés pour eux, à l'exception du Hezbollah, expliquant que les autres groupes de différents sectes n'ont aucun projet en dehors du cadre de l'État et du système.
 
Il ajoute : Par conséquent, le problème principal qui ne peut être résolu est le projet du Hezbollah, pas le parti - en tant qu'individus et éléments, où de nombreux points de convergence peuvent être trouvés, ce sont des Libanais. Mais le projet du Hezbollah est iranien, s'étendant de Téhéran à l'Irak, la Syrie, le Liban et Gaza. 

Entraver la formation

Il souligne qu'aucun pays indépendant ayant sa propre entité, ses frontières, son système, ses traditions, ses lois et sa charte ne peut être compatible avec ce projet. Par conséquent, entraver la formation du gouvernement est l'un des produits de ce projet, donc le discours sur deux chrétiens ministres ou le nombre de ministres dans le gouvernement, ou un différend entre le Premier ministre Saad Hariri et le représentant Gibran Bassil... ne sont qu'une façade pour le projet du Hezbollah qui refuse de reconstruire l'État sur la base de l'Accord de Taëf, du système libanais et de la charte, tout le reste n’est que détails.

La réalité du conflit
 
En réponse à une question, la source considère qu'il y a deux partis qui veulent mettre fin à la situation libanaise actuelle :
- Les Etats du Golfe et les Etats-Unis, et ils croient qu'en faisant tomber tout ce qui concerne le Hezbollah au Liban, la résurrection du Liban ouest-arabe peut être réalisée.
- Le Hezbollah et son successeur, l'Iran, veulent faire tomber tout ce qui concerne les Arabes et l'Occident au Liban, afin de construire un Liban chiite-iranien.
 
Il ajoute : C'est là que réside le vrai conflit, et tout ce qui se passe à l'heure actuelle, y compris le renversement du gouvernement, l'échec de la mise en place d'une nouvelle loi électorale et les attaques contre la Banque du Liban, du système judiciaire et des services de sécurité, tombent dans cette case, puisque la première victime a été la présidence, qui a été contrôlée par le parti à partir de 2016, et la récusation de Hariri depuis des jours est attachée à ce contexte.

Libanisation du parti
 
La référence considère que le projet du Hezbollah ne s'arrête pas à une victoire dans une bataille, mais veut plutôt gagner la guerre, révélant que le président du Parlement Nabih Berri, avec le secrétaire général Sayyed Hassan Nasrallah, ont cherché à libaniser le parti, mais en vain.
 
Et elle conclut : Le pays a reçu de nombreux coups entre un gouvernement démissionnaire et un président en charge et incapable de former un gouvernement, car au cours des neuf derniers mois toutes les institutions sont tombées, et le train continue de rouler sous la houlette du Hezbollah.
 

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