Des pressions s'intensifieront sur les autorités libanaises pour les exhorter à poursuivre les réformes

“Akhbar Al-Yawm”

Il est certain que l'UE acceptera d'adopter un régime de sanctions contre le Liban, qui comprend des individus et des entités et se concentre, comme mentionné précédemment par l'agence "Akhbar Al-Yawm", sur les personnes accusées d'entrave à la formation du gouvernement et aux réformes et aux crimes financiers contraires aux lois internationales et aux conventions pertinentes.

Il est également certain que le consensus politique entre les États de l'union qui a prévalu sur l'adoption du système pénal ne prévaudra pas lorsque les noms des personnes et des entités commenceront à être insérés sur la liste des peines.

Des sources diplomatiques ont déclaré à l'agence "Akhbar Al-Yawm" que l'ambiguïté concernant le régime de sanctions en Europe imite celles adoptées par les Français de manière bilatérale et unilatérale après la récente visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian au Liban lorsqu'il a annoncé que les autorités françaises avaient engagé des procédures contre un certain nombre de responsables libanais.

Les mêmes sources soulignent également que la rapidité avec laquelle le régime de sanctions a été convenu est due au rôle de la France dans ce dossier.

Les sources soulignent que le moment de l'annonce de l'accord sur le régime de sanctions coïncide avec le premier anniversaire de l'explosion du port de Beyrouth, ainsi que la date de la conférence internationale convoquée par le président français le 4 août 2021.

Elles ont conclu en notant que la pression sera exercée sur les autorités libanaises pour les exhorter à procéder sans délai aux réformes nécessaires et à renouer sans délai avec le Fonds monétaire international.