Shadi Hileneh, agence “Akhbar al-Yawm”
Le duo chiite rejette toute concession
La seule réalisation de l'actuel premier ministre, Najib Mikati, qu'il ait pu former un gouvernement.
Le travail sérieux du gouvernement “Ensemble pour sauver” se déroule en dehors de la salle de réunion. Autre réalisation du gouvernement, la "perte de temps".
Aujourd'hui, l'annonce de l'invitation du Président Michel Aoun à la table du " dialogue national ", et avant d'entamer tout dialogue, qu'il s'agisse de la stratégie de défense ou de la décentralisation administrative et financière comme points à inscrire à l'ordre du jour, nécessite de s'interroger sur la faisabilité de ce dialogue, s'il se tient, cela signifie de reprendre les sessions interrompues depuis près de deux mois, et de rétablir la régularité du travail des institutions officielles.
Le patriarche maronite Bshara al-Rahi s'inquiète de la perturbation des sessions du gouvernement "par le pouvoir d'influence" comme il l'a appelé, considérant que cela est contraire à la Constitution.
En parallèle, les partis politiques expriment leur crainte via l'agence "Akhbar al-Yawm" que les calculs du "Hezbollah" vers la perturbation du pouvoir exécutif, pour éviter la perte de sa majorité actuelle si les élections législatives ont lieu.
Par conséquent, le gouvernement a une fonction très importante, qui consiste à organiser des élections législatives. Ce qui se passe de la perturbation des réunions du gouvernement peut renverser cette fonction, car nous sommes à moins de cinq mois de la date des élections, et au lieu de travailler à fournir les conditions appropriées pour les mener, nous voyons que certains vont loin en frappant la solidarité ministérielle et en perturbant le travail du gouvernement.
L'indicateur de tout cela semble être que le duo chiite, du moins pour l'instant, continue de perturber les réunions du Conseil des ministres, rejetant toute concession.
La Chambre des représentants, qui est aux portes des cinq derniers mois de son mandat actuel, comprend des députés poursuivis par l'enquêteur judiciaire dans l'explosion du port de Beyrouth Tarek al-Bitar, ont repris, sans frais ni effort, depuis jeudi soir leur immunité parlementaire les empêchant d'être arrêtés et conduits à l'enquête, devant laquelle ils refusent de comparaître.