L'autorité du juge d'instruction est plus forte que celle du procureur général
"Akhbar Al Yawm"
Ghada Aoun-Riad Salameh, comme s'il s'agissait d'une série sans fin et des épisodes aléatoires qui ne sont pas basés sur un scénario cohérent et réaliste!
Avec cette phrase, une référence judiciaire à la retraite a commenté les mesures prises par le procureur général du Mont Liban, la juge Ghada Aoun, qui est censée ne prendre aucune mesure à la lumière du procès intenté contre elle par l'État, qui l'empêche de traiter les dossiers liés au gouverneur de la Banque du Liban Riyad Salameh, et son frère Raja, et donc ce qu'elle a fait au cours des deux derniers jours devant et à l'intérieur de la maison de Salameh est une violation grave de la loi.
Critiquant le cas de l'absence de la requête déposée devant la juge Aoun, la référence indique à Akhbar Al Yawm que les avocats de Salameh avaient proposé une excuse, mais Aoun a fait valoir devant les médias qu'elle ne l'avait pas vue!
En réponse à une question, la référence a été surpris par la persistance de Aoun à commettre de nombreuses violations, en disant: le droit de légitime défense pour chaque accusé est sacré, mais celà n'est pas permis à Salameh, ajoutant: En même temps, il y a des procés contre Ghada Aoun qui est renvoyée au conseil de discipline.
Ici, la référence demande: à qui Aoun suit-il sur le plan juridique: au procureur général du Liban, au Conseil de la Magistrature ou à la présidence de la République? Alors est-ce une coïncidence que le juge Aoun ait perquisitionné la maison de Salameh, quelques heures après le discours de presse du Président Michel Aoun dans lequel il a déclaré : "Je n'ai pas compris pourquoi la justice a éludé une bataille qui est au cœur de sa mission, qui est de poursuivre le gouverneur de la Banque du Liban".
La référence continue: Si l'affaire est vraie, de quelles données dispose le président de la République qui ne sont pas divulguées aux médias On sait que l'autorité du juge d'instruction est plus forte que l'autorité du procureur de la République, et donc tout fait qui parvient à Ghada Aoun devrait être renvoyé au juge d'instruction, autrement dit, pour retirer sa main du dossier.
Notant qu'il y a beaucoup de "dissimulation" dans ce dossier, la référence avertit que violer la loi et la Constitution - en particulier par ceux qui les appliquent - est une trahison.
La référence judiciaire conclut: Si les institutions judiciaires et disciplinaires ne sont pas respectées, chacun prendra son droit en main.