Avertissements à la veille de la charnière judiciaire de lundi

Avertissements à la veille de la charnière judiciaire de lundi

| dimanche 05 février 2023

Annahar

À la veille d'une journée charnière dans le cadre de l'enquête judiciaire sur le crime de l'explosion du port de Beyrouth et de l'affrontement judiciaire déclenché par une vaste opération de collusion politico – judiciaire visant à paralyser l'enquêteur judiciaire Tarek Bitar, à le destituer définitivement, à faire avorter l'enquête et à l'enterrer, il semblait difficile de prédire ce qui allait se passer demain, lundi, à la lumière de l'incapacité à dessiner un scénario proactif pour les mesures qui pourraient être prises par Bitar et par le Procureur général discriminatoire Ghassan Oueidat. Si les procédures de convocation spécifiées par Bitar sont connues à l'avance, que les convocations se présentent ou non, le plus grand tabou, qui représente fortement un avertissement de graves répercussions qui sortent de l'ordinaire, est de tenter à plusieurs reprises de délivrer un mandat d'arrêt contre l'enquêteur judiciaire, ce que les autorités judiciaires, juridiques et politiques avertissent car ce sera le point culminant du coup d'État contre l'enquête et l'enquêteur, et personne ne sait où cela mènera à l'état de congestion qui prévaut.

Cependant, le climat interne à cette confrontation était caractérisé par l'anticipation et l'empressement pour d'éventuels développements et une déclaration  de premier plan faite par les familles des victimes de l'explosion du port de Beyrouth lors de leur veillée mensuelle devant la statue des expatriés hier soir et a formé un message négatif fort adressé spécifiquement à Oueidat.

L'Association des familles de victimes, dans un communiqué après la pause, a estimé qu ' "une fois de plus l'affaire du port de Beyrouth expose l'ingérence politique et étrangère dans le système judiciaire, qui menace l'entité de la justice et remet en cause la dignité de tout juge impartial; et devant la scène de la milice que nous avons vue au palais de Justice. Un juge traverse les chambres de la Justice lourdement armé. Est-ce à cause de la peur de la justice? Et un juge qui  s'est retiré de l'affaire du port en raison de  son beau-frère, qui est recherché pour enquête, le député Ghazi Zaiter, mais il a pris des décisions illégales à la lumière  d'une politique étrangère qui le dirige".

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