Chadi Hileneh, agence “Akhbar al-Yawm”
Nous atteindrons le point de non-retour au milieu de l'effondrement
La vacance présidentielle se poursuit alors qu'aucun des responsables ne cherche la présidence de la République ni même l'intérêt de la patrie, mais pour leurs propres intérêts, et ils ne se soucient pas de la communauté internationale ou des autres, donc l'appel est venu de la Coordinatrice des Nations Unies au Liban Joanna Wronecka pour répondre aux besoins légitimes du peuple libanais, ce qui nécessite l'élection d'un président de la République sans plus tarder. Les dirigeants politiques doivent donner la priorité à l'intérêt national en ce moment critique.
Les derniers appels ont également été lancés aujourd'hui par le Groupe International de soutien au Liban, qui a déclaré: "alors que le vide présidentiel atteint son cinquième mois et en l'absence de réformes, le Groupe International de Soutien au Liban exprime sa profonde préoccupation quant aux répercussions de la poursuite du vide présidentiel".
Dans une déclaration, il a exhorté les dirigeants politiques et les parlementaires à assumer leurs responsabilités, à agir conformément à la Constitution et à respecter l'accord de Taëf en élisant un nouveau président sans plus tarder.
À la lumière de la négligence locale, où les choses sont ralenties, notamment par l'Alliance du 8 mars, où leurs données indiquent que soit leur candidat sera exclusivement l'ancien député Sleiman Frangieh, soit que parier sur des solutions présidentielles dans un avenir prévisible est exclu, et peut-être attendre de nombreuses années, à l'instar de la vacance précédente qui a duré de 2014 à 2016, soit pendant deux ans et demi jusqu'à ce que le candidat du "duo" le général Michel Aoun prenne la gouvernance au Liban.
À ce niveau, il y a ceux qui tentent de frapper la Première Présidence, à la lumière de la réalité hystérique et folle avec une rivalité populiste sans précédent dans l'histoire du pays, alors comment peut-on trouver des solutions, puisque les chrétiens désunis refusent de faire des compromis au nom de l'intérêt national! Même le dialogue sous le couvert de "Bkerki" est inutile. Si toutes ces forces du parti ne retrouvent pas leur maturité politique dans un avenir proche, les choses s'aggraveront et nous pourrions atteindre le point de non-retour, au milieu d'un grand effondrement.