Exclusif, agence "Akhbar al-Yawm"

Une loi de l'époque du mandat français parle de maillots de bain...

Commentant le mouvement effectué par des militants à l'entrée de la piscine populaire de Sidon en opposition à la demande de la municipalité de se conformer à un ensemble de conditions, y compris une tenue modeste, et le bruit qui a été fait à ce sujet pendant plus d'une semaine, le constitutionnaliste Dr Jihad Ismail, dans une interview accordée à l'agence "Akhbar Al-Yawm", a souligné que "la liberté individuelle, selon l'article 8 de la Constitution, est inviolable, et dans la protection de la loi, mais la portée de cette protection est déterminée par les lois en vigueur, car les libertés publiques sont appelées à s'exercer dans un environnement social fondé sur des fondements matériels, moraux et éthiques, par conséquent, toute menace à l'intégrité de ces piliers est une menace pour la société et les libertés exercées en son sein, conformément aux considérations d'Ordre public et de moralité publique, mais les individus, sous couvert d'exercer leur liberté de culte ou de foi, ne sont pas autorisés à en arriver au point de menacer les individus et l'État en même temps, ce qui détruit ce qui reste de l'État de droit au Liban".

Ismail a déclaré: "La loi n ° 99/1941 promulguée à l'époque du Mandat français, dans son article 3, interdit aux hommes et aux femmes de porter des maillots de bain sauf sur la plage elle-même ou à l'intérieur des baignoires, et il n'est pas non plus permis, selon la même loi, d'entrer en maillot de bain dans les restaurants, cafés et lieux publics, même ceux situés sur la plage, ce qui est une interdiction établie par la loi sous peine d'amende par les autorités compétentes, et non par le grand public, et par des moyens répressifs qui changent l'identité et la vie privée du Liban".