Omar al-Rassi, agence “Akhbar al-Yawm”
Ce paradigme n'est pas soumis au "mini-État”
Une source politique bien informée, via l'agence "Akhbar al-Yawm", a estimé qu'il y a trois paradigmes dominants au Liban qui entravent les solutions aux crises accumulées, car ils coexistent avec le projet du Hezbollah, qui est plus grand que la capacité libanaise à y faire face, surtout qu'il n'y a aucune capacité à désarmer le parti, et donc ce projet est devenu plus grand que le pays.
La source explique ces paradigmes en disant: un paradigme qui fait partie intégrante de ce projet, et le grand danger réside ici en supprimant les limites entre ce qui est pour l'État et ce qui est pour le mini-État, de sorte que le mini-État contrôle l'État. Quant au second modèle, il s'agit de traiter le projet du Hezbollah avec capitulation, et de reconnaître l'impossibilité d'affronter le grand projet.
D'un autre côté, il y a un paradigme de confrontation au projet au Liban, mais ces gens savent que s'ils arrivent au pouvoir, ils seront isolés, combattus et assassinés, et des armes seront utilisées contre eux, comme cela s'est produit auparavant.
La source poursuit: devant cette réalité, il est nécessaire d'avoir un quatrième paradigme qui crée un équilibre, pour qu'il soit en dehors du projet du mini-État et ne s'y rende pas, en retour, il tient à construire l'État, le stabiliser, restaurer les institutions et atteindre la prospérité, et donc lancer des positions avec ce qui est conforme aux priorités du Liban, à l'intérêt des Libanais, à l'esprit de la Constitution et à ce que les lois exigent. Cette pratique est au niveau du chef de l'Etat, du chef du gouvernement et du gouvernement.
Elle dit: Par exemple, si une manœuvre militaire a lieu, comme cela s'est produit dimanche dernier, une brève déclaration unifiée sera publiée selon laquelle de tels excès sont contraires à la Constitution et aux lois applicables, violent la souveraineté et nuisent à l'État.
Par conséquent, la source souligne qu'il faut une pratique claire qui nomme les choses par leurs noms, et devant des pratiques de ce genre, le mini-État commence à rétrécir et le citoyen sent qu'il existe une autorité politique soucieuse de ses intérêts, de sa sécurité, de sa sûreté et de sa dignité, lutte contre la corruption et refuse de se soumettre à la politique du fait accompli.
La source conclut: à ce tournant, il est nécessaire de produire une Autorité intégrée; un président de la République, un chef de gouvernement et un gouvernement; qui n'est pas soumise aux forces de facto, et tout ce qu'elle veut, c'est mettre en œuvre la Constitution et servir le peuple libanais.