L'acte d'accusation émis par Sawwan ne nommait pas le Hezbollah

L'acte d'accusation émis par Sawwan ne nommait pas le Hezbollah

| jeudi 01 juin 2023

Renvoi de 5 accusés devant le parquet dans l'affaire du meurtre d'un soldat de la paix de l'ONU

Selon une source bien informée, via l'agence "Akhbar al-Yawm" , la décision rendue par le Juge Fadi Sawan dans l'affaire du meurtre d'un soldat irlandais des forces de la FINUL contre 5 individus est un acte d'accusation avant de les déférer au parquet.

La source a expliqué que l'acte d'accusation avait été émis contre quatre personnes par contumace et un seul détenu qui s'était auparavant remis aux services de sécurité.

La source a nié que l'acte d'accusation désignait le Hezbollah comme accusateur ou indiquait l'affiliation des accusés.

Il a été déclaré dans l'agence "AFP", ce qui suit:

La justice militaire a accusé jeudi cinq membres du Hezbollah, dont l'un est en détention, de meurtre intentionnel dans l'attaque d'une patrouille du bataillon irlandais servant dans la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) dans le sud du Liban, qui a entraîné la mort d'un soldat irlandais, a indiqué une source judiciaire à l'Agence France-Presse.

Le soldat irlandais Sean Rooney, 23 ans, a été tué et trois autres soldats de la paix ont été blessés le 14 décembre lorsqu'un groupe d'hommes armés a tiré sur le véhicule de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) près du village d'al-Aqbiya, dans le sud du Liban, et moins de deux semaines plus tard, le "Hezbollah" a remis à l'armée le tireur principal.

L'acte d'accusation émis par le Premier juge d'instruction militaire, Fadi Sawwan, accusait des individus affiliés au Hezbollah de "former un groupe criminel et d'exécuter un seul projet criminel."

Il a confirmé que les actes de l'individu détenu, Mohammad Ayyad, et de quatre fugitifs de la justice relèvent du cinquième paragraphe de l'article 549 du Code pénal libanais, qui stipule que "si un crime est commis contre un agent public dans l'exercice de ses fonctions, ou en relation avec leurs fonctions, ou en raison de leurs fonctions, l'auteur sera puni de mort."

La décision, qui s'étend sur trente pages et a été consultée par l'Agence France-Presse, conclut que les individus mentionnés sont coupables de "meurtre intentionnel".

Ils ont tous été renvoyés devant le tribunal militaire pour y être jugés. Le juge Sawwan a également remis une copie de l'acte d'accusation à la force de la FINUL.

Des enregistrements audio et vidéo de caméras de surveillance saisies à proximité du site de l'attaque, selon l'acte d'accusation, ont montré "clairement encercler la patrouille agressée de tous les côtés, et attaquée par des hommes armés, dont certains ont été entendus dire (Nous sommes du Hezbollah), et appeler certains d'entre eux via des appareils sans fil".

Au début de l'année, la justice libanaise a inculpé sept personnes des crimes de "menaces de tir avec une arme de guerre sans licence, destruction d'un véhicule militaire et intimidation de ses éléments".

Après l'incident, le Hezbollah a demandé à ne pas être impliqué dans l'incident "involontaire". Ensuite, il a remis le tireur principal dans le cadre de sa coopération avec l'enquête menée par la Direction du renseignement de l'Armée.

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