Le chef du Courant Patriotique Libre (CPL), Gebran Bassil, a souligné que ni le camp dirigé par le Hezbollah ni l'opposition ne peuvent “imposer” un président.
“C'est pourquoi nous devons recourir à l'approche du dialogue et de la compréhension si nous voulons sortir du vide”, a déclaré Bassil lors d'une cérémonie du CPL célébrant son nouveau mandat en tant que chef du CPL.
"Engageons le dialogue et respectons ce sur quoi nous sommes d'accord pour parvenir à l'élection d'un président réformiste aux caractéristiques réformistes basé sur un programme réformiste convenu”, a ajouté Bassil.
Il a donc appelé les partis, "en particulier le président du Parlement", à "s'engager publiquement à tenir des sessions électorales ouvertes après le dialogue qui devraient être limitées dans le temps".
“Soit nous nous mettons d'accord sur un candidat, soit nous nous engageons à une compétition démocratique entre les candidats et acceptons le résultat conformément à la constitution”, a poursuivi le chef du CPL.
Il a ajouté: "Si l'Occident veut vous imposer un président contraire à la constitution, prenez au moins l'engagement de sa part de lever le siège du Liban et, plus important encore, un mécanisme clair pour renvoyer les réfugiés (syriens) dans leur pays.”