L'Observatoire européen pour l'Intégrité au Liban a noté que les banques libanaises continuent de régler les dépôts effectués en dollars d'avant la crise, dans le but de maintenir cette politique jusqu'à l'extinction du secteur et d'éviter ainsi la restructuration du secteur bancaire.
L'Observatoire a affirmé que les banques commerciales libanaises n'incluent pas leurs pertes dans les comptes de résultat qu'elles publient, affirmant réaliser de nouveaux bénéfices malgré la faillite. Il a également souligné que le secteur privé ne peut pas rembourser ses emprunts, tandis que l'État a hésité à payer des obligations libellées en euros.
Il a estimé que les banques "exploitent la décision du Conseil d'Etat d'accepter leur recours contre une décision ministérielle recommandant la reconnaissance de l'incapacité de la Banque du Liban (BDL) à remplir ses obligations (en matière de dépôts et de certificats de dépôt)", notant que "les banques ont réalisé des bénéfices grâce aux commissions sur les opérations financières et les transactions bancaires, qui est la différence entre les revenus des fonds et leurs sorties."