Lettres d'avertissement et de menaces au Hezbollah et à la Syrie
Comme dans toutes les crises et guerres, le président de la Chambre des représentants, Nabih Berri, s'est transformé en "une excellente référence internationale pour dialoguer et à travers lui transmettre des messages au Hezbollah".
Une source bien informée explique, via l'agence "Akhbar al-Yawm", que "le président de la salle des opérations politiques et de négociation, Nabih Berri, travaille à calmer la panique des appelants et des visiteurs, notamment français et Américains, en mettant la balle dans le camp israélien, qui est capable de faire exploser le front sud, et c'est lui qui peut adopter l'équation de la réciprocité, d'autant plus que la liste des calculs avec l'Israélien est très longue, il a violé la trêve en continuant d'utiliser l'espace aérien libanais dans l'agression contre la Syrie et en ciblant les centres du Hezbollah et de ses alliés, et a même délibérément détruit des convois de nourriture et de ravitaillement qui atteignent la Syrie par la frontière irakienne, dont une partie importante était censée atteindre le Liban pour l'aider dans sa crise vivante".
Une source diplomatique de haut rang a souligné que "la déclaration des dirigeants des États-Unis, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et de la Grande-Bretagne est très claire en ce qui concerne leur engagement à soutenir la capacité d'Israël à se défendre, leur soutien ferme et unifié à Israël et leur condamnation sans équivoque du Hamas et de ses actes horribles et terroristes, décrivant leurs actions comme injustifiées et illégitimes et devraient recevoir une condamnation universelle, ce qui signifie que ces pays sont unis pour défendre Israël et prêts à s'engager militairement lorsqu'ils jugeront nécessaire une telle intervention".
La source a également appelé à "un examen attentif de l'avertissement des groupes des cinq nations des conséquences de l'élargissement de la portée du conflit au-delà de Gaza, et que le moment actuel ne convient à aucune partie hostile à Israël, et c'est le message d'avertissement public le plus clair à l'Iran et à son principal bras militaire, représenté par le Hezbollah.
Elle a révélé que "le message qui a été transmis à l'Iran et au Hezbollah selon lequel toute implication dans la guerre sera le premier résultat d'un changement radical de la situation en Syrie, car le feu de l'Enfer s'ouvrira sur le régime syrien, et donc la guerre ne se limitera pas au Liban, mais affectera le Liban et la Syrie ensemble, et par conséquent le Hezbollah ne devrait pas lier son sort au sort du Hamas, et un message similaire a été transmis directement au président syrien Bachar al-Assad par l'intermédiaire du président des Émirats arabes unis, Mohammed bin Zayed Al Nahyan, dans l'appel téléphonique qui a eu lieu entre eux à la suite de l'attaque du Hamas contre la bande de Gaza".
La source a expliqué que "la réponse de la direction du Hezbollah a été dure et dissuasive, ainsi que de la direction syrienne, au motif qu'il est impossible de garder le silence sur le processus d'extermination de la population de Gaza, et que les factions de la résistance sont prêtes à ouvrir les fronts si l'ennemi israélien ne cesse pas ses crimes".
Elle a souligné que "la mobilisation militaire, notamment américaine et britannique en Méditerranée orientale, vise principalement à calmer l'horreur d'Israël, dont les dirigeants et son peuple n'ont pas pu sortir du choc dû à l'opération soudaine dans la bande de Gaza, et autant cette présence militaire est une augmentation du niveau de tension, c'est aussi un facteur de réconfort et de soutien à la voie diplomatique qui a été ouverte pour sortir de l'impasse, car il n'est dans l'intérêt de personne d'entrer en guerre au Moyen-Orient".
La source n'exclut pas que "l'un des principaux objectifs de ce renforcement militaire occidental soit de protéger les plates-formes gazières et pétrolières en Méditerranée".
Akhbar Al Yawm