Le président de la Fédération des syndicats touristiques et du syndicat des hôteliers, Pierre Achkar, a lancé un appel de détresse pour sauver le secteur du tourisme d'une catastrophe imminente en raison des conséquences catastrophiques que le budget de 2024 infligera au tourisme et à l'économie nationale.

Achkar a déclaré dans un communiqué: "Le secteur du tourisme a été dévasté par la pandémie et l'explosion du port de Beyrouth. Avec ses capacités et ses ressources, il a réussi à se rétablir sans l'aide de l'État, des banques ou des prêts."

"Au contraire, il s'est développé et a prospéré, comme en témoigne le fait que le Liban est devenu une destination touristique distinctive dans la région au cours de l'été 2023", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la guerre à Gaza et les événements dans le sud du Liban ont entraîné l'annulation de toutes les réservations et l'annulation de tous les efforts déployés par le secteur privé pour remettre le Liban sur la carte du tourisme mondial.

Affirmant que la durée prolongée de la guerre entraînera des catastrophes dans le tourisme et divers secteurs économiques.

Il a poursuivi: "Où était l'État lorsque les gens du secteur du tourisme luttaient, investissaient et reconstruisaient ce qui avait été détruit? Tout ce qu'il a fait, c'est préparer un budget sans vision économique et sans réformes—un budget désastreux et destructeur pour ce qui reste des institutions légitimes et de l'économie."

Dans le même contexte, Achkar a accusé le gouvernement d'imposer de nouvelles taxes individuelles pour les pousser à trébucher. "Ce faisant, cela entrave l'investissement, la croissance, les opportunités d'emploi et encourage les entreprises à s'engager dans des activités illégitimes dans une économie "informelle", c'est-à-dire à ne pas déclarer ni payer d'impôts."