Le droit présidentiel au Liban attend l'initiative decisive
Lorsque la guerre a éclaté dans la bande de Gaza, à la suite de l'opération du 7 octobre, appelée "Déluge d'Al-Aqsa", le pessimisme a prévalu à tous les niveaux libanais, et ce jour-là, il a été dit que "les dossiers du Liban sont suspendus jusqu'à la fin de la bataille", il s'est avéré plus tard que l'intérêt international pour le Liban existe toujours.
Dans une interview accordée à "Akhbar Al-Yawm", une source officielle a déclaré que "l'une des conséquences directes et des répercussions de l'opération militaire menée par le mouvement Hamas dans la bande de Gaza est de maintenir la résolution de la crise politique au Liban sur la liste d'attente arabe et internationale".
La source ajoute que "si le Liban avait des hommes d'État et des dirigeants nationaux honnêtes, cela aurait transformé la préoccupation arabe et internationale pour le dossier palestinien en une opportunité de compléter le droit présidentiel sur la base d'un consensus national et conformément aux mécanismes constitutionnels".
Elle a souligné qu' "avant le déclenchement de la nouvelle guerre à Gaza, les initiatives étrangères envers le Liban n'étaient pas sérieuses et décisives, mais étaient pour la plupart exploratoires et motivantes ou adoptaient des propositions de parties libanaises qui n'avaient pas le consensus requis. Même le mouvement du délégué qatari Abou Fahad Jassim Al-Thani et ses visites auprès des dirigeants et personnalités libanais concernés n'ont pas atteint le niveau de fermeté, d'autant plus que la liste divulguée qu'il portait montrait le résultat de propositions personnelles et réformistes libanaises et rien de plus”.
La source ajoute que "la préoccupation arabe et internationale est d'essayer de trouver des solutions à la nouvelle guerre à Gaza, à la lumière des faits imposés, qui ont besoin de beaucoup de temps pour y remédier, avec la possibilité que cette guerre conduise à la relance des initiatives de paix et au retour à la table des négociations, et nous craignons d'arriver à ce stade à la lumière de la perturbation du travail des institutions constitutionnelles, dirigées par la présidence de la République, et le Liban, qui attendait que l'envoyé qatari du ministre des Affaires étrangères propose une initiative pratique, attendra que le Qatar termine sa mission palestinienne en tant que principal médiateur entre Israël et le Hamas".
La même source souhaite que "le royaume d'Arabie saoudite tienne l'initiative et appelle à une réunion extraordinaire du groupe des cinq nations à Riyad, au cours de laquelle il lance la voie d'une solution politique au Liban dans un délai ne dépassant pas le premier trimestre de la nouvelle année, d'autant plus que l'expérience de la session législative et les accords ainsi que les intersections bilatérales entre les partis représentés au Parlement, se sont avérés une réelle possibilité de refléter cette voie sur le droit présidentiel, mais avec une plus grande pression extérieure".
Akhbar Al Yawm