Le président Saad Hariri est revenu dimanche soir à Beyrouth après un an, pour commémorer l'anniversaire de l'assassinat de son père le 14 février, où l'on s'attend à ce que la présence de partisans de toutes les régions et villages soit lourde, ce qui constituera un message très significatif. Le public du Courant du futur est avide de tout mot décrivant les caractéristiques de la prochaine étape et déterminant la date du retour de Hariri au travail politique.
À l'occasion du dix-neuvième anniversaire de la grande opération criminelle, qui a eu un impact direct sur toutes les transformations géopolitiques au Liban et dans la région, des sources proches du Courant du Futur révèlent à l'agence "Akhbar al-Yawm" que des invitations ont été envoyées à diverses parties pour participer à l'anniversaire, à l'exception du Hezbollah, accusé d'avoir assassiné le président martyr et qui n'a pas du tout coopéré avec le tribunal international, sans faire aucune concession qui traduise en justice le "condamné" Salim Ayyash, soulignant que si la partie avait répondu à la cour au cours des dernières années, cela aurait contribué à créer une atmosphère de calme relatif et ouvert la voie à des développements plus positifs à l'avenir.
Selon les mêmes sources, "il ne faut pas oublier quand le parti a tenté d'empêcher les décisions de former la Commission internationale d'enquête sur l'assassinat du Président Rafic Hariri en 2005 et la création du Tribunal spécial pour le Liban, ainsi que le siège du Sérail, jusqu'à le choix d'utiliser ses armes le 7 mai 2008 pour défendre l'arme elle-même".
De son côté, une source politique proche du Hezbollah a estimé, via "Akhbar al-Yawm", que certains proches de Hariri devraient atténuer le ton hostile, au milieu de la guerre en cours au sud Liban, surtout qu'Israël viole toutes les règles d'engagement, et poursuit ses attaques au plus profond du territoire libanais, soulignant qu'à l'heure actuelle, il est impératif pour toutes les forces politiques de consolider le concept national équilibré, avec l'intérêt du Liban, sa stabilité et la sécurité de son peuple et de ses terres, surtout que ce concept aura le dernier mot sur la voie politique au Liban.
Akhbar Al Yawm