Le désaccord du CPL avec le parti ne mènera pas à une entente avec l'opposition

Le désaccord du CPL avec le parti ne mènera pas à une entente avec l'opposition

Carole Salloum | mercredi 21 février 2024

Carole Salloum, agence “Akhbar al-Yawm”

Les médiateurs interfèrent-ils?

La position du chef du Courant Patriotique Libre, le député Gebran Bassil, concernant le refus de relier les scènes par rapport à la guerre entre Gaza et le Sud, peut être qualifiée de plus d'une caractérisation: "réveil", "mettre fin à la relation avec le Hezbollah", "manœuvre" ou autre chose…

Mais il est certain que le discours du Président Michel Aoun et, avant lui, du député Bassil sur ce dossier et l'expression d'une opinion est un message à l'allié avec qui, peu importe en quoi ils sont en désaccord, ils trouvent le moyen de rétablir la relation, comme cela s'est produit plusieurs fois auparavant.

La rupture a-t-elle déjà eu lieu? Quelle est la nouvelle stratégie adoptée par le Courant Patriotique Libre?

Il n'est pas possible d'affirmer avec certitude que la relation entre le Hezbollah et le CPL est dans une impasse, car l'histoire de cette relation depuis l'accord de Mar Mikhael en 2006 a connu des hauts et des bas. Il faut noter ici que les deux équipes ont bénéficié de l'alliance politique et électorale, et n'ont pas voulu s'abandonner, mais la question de confiance a été ébranlée, selon certaines interprétations.

De là, des sources parlementaires de l'opposition estiment, via l'agence "Akhbar al-Yawm", que ce que le Président Aoun et le député Bassil ont dit sur les développements du Sud est surprenant, d'autant plus qu'il est arrivé tardivement, ce qui nécessite de se demander pourquoi ils ont attendu jusqu'à maintenant pour parler de ce dossier. Ainsi, il y a un message qu'ils ont voulu transmettre à l'allié proche, un message de mécontentement ou de ressentiment à l'approche des dossiers ou pour les convaincre qu'il est impossible de ne pas prendre en compte le cri des gens du Sud-Liban.

Des sources soulignent que peu importe la différence des raisons, les deux hommes ont dit ce qu'ils avaient après que le CPL a reconnu les impuretés dans l'accord de Mar Mikhael.

Ces sources soulignent également que la communication entre le parti et le CPL au cours de la période récente est devenue presque inexistante pour une raison liée à la décision du Hezbollah concernant la présidence et la livraison de son candidat à Baabda.

Les mêmes sources disent: s'il y a des positions répétées de l'ancien président de la République et du chef du bloc Liban Fort sur la situation dans le sud, cela nécessite un arrêt prudent, et cela ne signifie pas quelque part que les relations entre l'opposition et le CPL s'amélioreront. L'intersection sur le candidat à la présidentielle (l'ancien ministre Jihad Azour) peut subsister, et cela n'a aucun sens de parler maintenant d'une entente entre les deux équipes sachant qu'elle constitue un moyen de dissuasion contre la domination du Hezbollah si elle est sérieuse et cohérente.

Une fois de plus, il y a désaccord entre le CPL et le parti, sans aucune certitude s'il évolue dans le présent et dans l'avenir vers une rupture ou s'il fait l'objet d'un arrangement après avoir examiné plus largement les intérêts qui les relient.

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