Cheikh Ahmed Qabalan a estimé mardi que "ce que nous voulons aujourd'hui, c'est un État civil et une justice globale, et un projet d'État qui garantit les droits de citoyenneté loin du sectarisme, du factionnalisme et des tendances régionales, garantissant que chaque individu jouisse de ses droits naturels et sociaux en tant qu'être humain".

"Actuellement, le pays connaît un déficit de justice en raison de la tendance sectaire inhérente à la doctrine de l'Etat, le pays bouillonne de crises et d'animosités sectaires", a-t-il ajouté.

"Ce que nous voulons, c'est un partenariat national conforme à la coexistence. Cela nécessite d'affirmer le partenariat national dans tous les principaux droits, y compris la présidence, et même avant cela, d'affirmer la valeur de ce pays et ses intérêts souverains conformément à l'épopée nationale menée par la résistance sur le front sud", a poursuivi Cheikh Qabalan.

Il a également noté qu'ils n'accepteraient aucun projet politique qui porterait atteinte à la souveraineté du pays, “parce que la question concerne un pays qui a été soumis à la colonisation sioniste en 1982.”

"Nous n'avons retrouvé cet État que par la résistance et ses sacrifices sans précédent dans l'histoire contemporaine. Ce qui se passe maintenant est un nouveau moyen de dissuasion et une nouvelle réalité, avec des conséquences sans précédent", a-t-il ajouté.