Le chef du Mouvement Marada, Sleiman Frangieh, a appelé à “accepter le principe du dialogue et à se mettre d'accord sur un ensemble complet” ou à “organiser des élections entre les deux principaux camps politiques du pays”, notant que lui et le chef des Forces libanaises Samir Geagea représenteraient les deux camps dans une telle élection.

“Nous féliciterions le vainqueur”, a-t-il ajouté, notant qu'une telle approche “rétablirait le prestige du vote présidentiel, de la course présidentielle et de la présidence elle-même.”

En ce qui concerne les caractéristiques du prochain président, Frangieh a déclaré que le nouveau président devrait “respecter l'accord de Taëf, protéger la constitution, coopérer ouvertement avec le Premier ministre et consulter constamment le président du Parlement.”

“La force du président n'a jamais été liée à sa large représentation populaire, mais plutôt à sa présence politique et à sa capacité à représenter un choix politique national, à laisser derrière lui son alignement politique après son élection et à jouer le rôle d'arbitre dans l'équation politique libanaise”, a ajouté Frangieh.

"Le président n'est pas obligé d'être un économiste, mais plutôt un croyant dans le système économique libre, un garant d'un règlement politique qui relancerait le cycle économique et un protecteur des réformes économiques et financières structurelles grâce à un pouvoir judiciaire équitable et indépendant", a poursuivi Frangieh.