Daoud Rammal, agence "Akhbar al-Yawm"

Source politique à "Akhbar al-Yawm": le programme du futur président est d'appliquer les clauses de réforme de la Constitution

Le problème du système sectaire au Liban, selon une source politique, consiste en deux choses:

Premièrement, il est facile d'entrer dans le système sectaire;

Deuxièmement, il est difficile de sortir de ce système, et la sortie peut être dévastatrice.

La raison en est que sortir du système sectaire nous mènera à une sorte de fédéralisme, car le Liban a une petite superficie, sans compter que le système sectaire au Liban a donné un rôle aux autorités religieuses.

La source a déclaré, via l'agence "Akhbar al-Yawm" que "depuis 1989, le jour où l'accord de Taëf a été approuvé, qui est devenu une constitution, il y a quatre éléments qui n'ont pas été appliqués, à savoir:

1- Décentralisation administrative élargie couplée à un développement équilibré.

2- L'adoption de circonscriptions électorales par de nouvelles unités administratives et la tenue d'élections législatives sur la base de ces circonscriptions en dehors du registre confessionnel.

3- La mise en place d'un Sénat dans lequel les grandes questions nationales sont examinées.

4- La formation d'une Commission nationale chargée d'examiner les moyens d'abolir le sectarisme politique".

La source a ajouté: "Nous n'avons pas besoin d'un coup d'État contre le régime, mais de la mise en œuvre des éléments de réforme sur lesquels nous nous sommes mis d'accord à Taëf, et c'est le projet du prochain président de la République".

La source poursuit: "le système sectaire au Liban ne peut produire aucune solution, et il doit y avoir un système qui élimine les fléaux de la corruption et de la pauvreté, qui se sont répandus dans tout l'État et la société".