Réfugiés syriens au Liban: Investissement politique étranger

Réfugiés syriens au Liban: Investissement politique étranger

Omar al-Rassi | vendredi 13 décembre 2024

Omar al-Rassi, agence “Akhbar al-Yawm”

Réfugiés syriens au Liban: Investissement politique étranger

La communauté internationale n'a pas encore pris de décision

Le régime d'Assad a été renversé, et par conséquent le prétexte de répression et de persécution qui a conduit des centaines de milliers de Syriens à fuir au Liban est tombé, donc la principale question aujourd'hui est "Quand rentrer, comment et quels mécanismes devraient être mis en place?

Il y a plus de deux millions de personnes déplacées au Liban, dont près de la moitié ne sont pas officiellement enregistrées, ce qui signifie qu'elles n'ont pas de papiers légitimes, et bien que ce dossier fasse l'objet de longues discussions depuis des années, aucune mesure n'a été prise pour y parvenir, et il reste bloqué jusqu'à aujourd'hui, et il n'y a aucune indication pour y mettre fin complètement et définitivement, surtout à la lumière du vide présidentiel et du gouvernement intérimaire, en plus des fardeaux causés par l'agression israélienne sur le Liban.

Dans ce contexte, une source officielle explique, via l'agence "Akhbar al-Yawm" que "lorsque l'agression israélienne contre le Liban a commencé, un grand nombre de Syriens sont partis (Habitants de la banlieue de Beyrouth, du sud et de la Bekaa), ainsi qu'à la chute du régime, il y a eu un mouvement de retour remarquable en Syrie, en particulier de la part de ceux qui se considèrent proches de "Tahrir al-Sham"", en disant: "Mais nous ne sommes pas en face d'un retour réel, pour plusieurs raisons, notamment que la plupart des Syriens sont toujours au Liban pour des raisons économiques, il n'y a pas d'opportunités d'emploi dans leur pays et peut-être pas de maisons... Outre l'absence de vision claire de ce qui pourrait se passer en Syrie, les bases de la gouvernance n'ont pas encore été posées et n'ont même pas émergé".

D'autre part, poursuit la source: "La communauté internationale n'a encore pris aucune décision sur le retour des réfugiés, il est vrai que le régime est tombé il y a quelques jours, mais le versement des aides et autres contributions se poursuit".

Quant à la raison, la source dit: "Peut-être que la communauté internationale examine ces groupes actuellement au Liban du point de vue de l'investissement politique à un stade ultérieur, en particulier au niveau d'éventuelles élections en Syrie, sachant que cette présence est soumise au parrainage turc et qatari et à l'approbation tacite de la Russie, de l'Iran, de l'Amérique et d'autres pays", soulignant que "la nouvelle phase en est encore à ses débuts et l'image du gouvernement et de sa politique n'est pas encore claire".

Et si les efforts libanais qui se poursuivent depuis des années seront fructueux? La source exclut l'affaire, soulignant que "les raisons qui ont empêché tout progrès au niveau interne persistent et qu'il n'y a aucun gouvernement en Syrie avec lequel on peut négocier".

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