Vers un Retour à la Stabilité: L'Importance de l'Inclusion et de la Coopération

Vers un Retour à la Stabilité: L'Importance de l'Inclusion et de la Coopération

Omar al-Rassi | vendredi 27 décembre 2024

Omar al-Rassi, agence “Akhbar al-Yawm”

Vers un Retour à la Stabilité: L'Importance de l'Inclusion et de la Coopération

Pour ces raisons, un président ne peut pas être élu avec seulement 65 voix

Le Liban vacille depuis longtemps sur le bord du chaos, mais une opportunité semble se présenter aujourd’hui pour revenir à la stabilité, à condition que les responsables gèrent avec sagesse les changements dans la région et leurs répercussions internes. Ces évolutions ont touché le Hezbollah avant tout autre composant politique, ce qui a un impact direct sur l’approche de l’échéance présidentielle.

Selon une source bien informée, citée par l’agence "Akhbar Al-Yawm", la poursuite des conflits internes avec le Hezbollah entraînera davantage de secousses. Cependant, l’interaction avec le groupe nécessite une approche d’intégration sous l’égide de l’État et de ses institutions, en tendant la main, d’autant plus que le Hezbollah, qui était autrefois solidement installé au sommet, a été ramené au sol à cause des coups qu’il a subis, tant sur le plan du leadership que sur le plan de l'axe auquel il appartient, sur le terrain.

La source rappelle les propos du Cheikh Muhammad Shams al-Din dans son livre "Les Recommandations", où il déclare : “Il est nécessaire que les chiites soient des citoyens intégrés dans leur société et pleinement acceptés par celle-ci”, ce qui signifie qu’il ne peut y avoir d’entité chiite séparée de l’État dans lequel les chiites résident. Par conséquent, leur référence ultime doit être l’État.

Sur cette base, la même source affirme que le président Nabih Berri a compris l’importance de ce principe et agit en conséquence, notamment depuis qu’il est devenu le principal acteur chiite ayant reçu la délégation du Hezbollah sur le dossier politique de négociation.

En réponse à une question, la source souligne que l'État est le refuge pour toutes les parties, donc le président de la République, surtout dans le contexte délicat que traverse le Liban, ne peut pas être élu avec 65 voix. Une telle élection risquerait de créer un défi et des alignements politiques d’un camp contre un autre, et peut-être donner à une équipe le contrôle de la présidence et du président. Il est donc nécessaire que l’élection se fasse avec 87 voix pour éviter toute polarisation sectaire, notamment de nature chrétienne. L’ouverture à tous est un impératif en cette période, tout comme des relations positives avec l’ensemble des pays, en particulier les États arabes. En d’autres termes, un consensus interne, soutenu par des forces externes, constitue la première étape vers un nouveau mandat présidentiel solide et stable.

Pour cette raison, la source insiste sur le fait que de bonnes décisions et un choix judicieux peuvent épargner au Liban de nombreux problèmes, garantissant une transition fluide d'une phase à une autre, appelant certaines parties politiques à éviter de faire preuve d’égoïsme et à ne pas se concentrer uniquement sur des intérêts immédiats, mais plutôt à adopter une vision de sauvetage à long terme.

Interrogée à nouveau, la source affirme que le processus présidentiel, de la candidature au consensus, est loin d’être achevé. Les discussions n’en sont encore qu’à leurs débuts, bien que la période entre les fêtes de fin d’année sera cruciale en termes de consultations locales et internationales.

 

 

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