Le 9 janvier: Une date décisive pour l’avenir du Liban?

Le 9 janvier: Une date décisive pour l’avenir du Liban?

Exclusif | lundi 30 décembre 2024

Agence “Akhbar al-Yawm”

Le 9 janvier: Une date décisive pour l’avenir du Liban?

Des surprises et des résultats attendus...?!

Il ne fait aucun doute que le 9 janvier 2025 va attirer l’attention au niveau local et arabe et dominera les titres des journaux et les médias, en raison des surprises et des résultats attendus qu’il pourrait apporter dans l’élection d’un président pour le Liban, une échéance longtemps attendue.

Selon une source diplomatique libanaise suivant de près les précédentes élections présidentielles, de grands espoirs sont placés dans la session du 9 janvier. Cependant, les résultats restent liés aux nombreuses communications internationales et régionales qui accompagnent les élections présidentielles au Liban. Rien n’est encore décidé, d’autant que les principaux blocs parlementaires n’ont pas encore pris position en faveur d’un candidat, en particulier l’opposition menée par les Forces libanaises.

Les sources ajoutent: "L’opposition se prépare sérieusement, comme à son habitude, à élire un nouveau président pour le Liban lors de la session du 9 janvier. C’est ce qu’elle a voulu depuis le premier jour du vide présidentiel, et ce qu’elle a tenté d’atteindre lors des sessions précédentes entre 2022 et 2023".

C’est le cas pour le duo chiite (Hezbollah et Amal), qui n’a pas encore annoncé de position claire sur un candidat alternatif à Sleiman Frangieh, qui est sur le point de se retirer et envisagerait de soutenir un autre candidat.

Les noms qui circulent dans les journaux et les médias, auxquels le duo chiite pourrait tenter d'adhérer, ne dépassent pas les limites de leurs manigances médiatiques, en plus d'un climat que le duo tente de promouvoir, qui est le refus de modifier la constitution, ce qui signifie un refus jusqu'à présent de l'élection de Joseph Aoun.

De plus, les sources diplomatiques ont commenté les propos du président du Parlement, Nabih Berri, publiés dans le journal Al-Joumhouria, selon lesquels s'il n'y a pas d'élection au premier tour, il devra organiser des sessions successives, deuxièmes, troisième, quatrième, cinquième, et peut-être même sixième ou plus, jusqu'à l'élection d'un président de la République. Les sources ont déclaré : "Nous aurions souhaité que Berri aurait eu cette position depuis octobre 2022".

À ce sujet, le diplomate se demande: "Qu’est-ce qui a changé dans la position de Berri entre les sessions précédentes et celle du 9 janvier ? Pourquoi ce qui est requis aujourd’hui -des sessions consecutives- n’était-il pas possible lors des sessions précédentes?".

 

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