Le Qatar joue un rôle actif au Liban à plus d'un titre, loin des médias et des fuites.
Une source diplomatique révèle à l'agence "Akhbar al-Yawm" que "Doha, à la demande de l'Occident et du Golfe, a entamé un processus pour obtenir les opinions des partis politiques concernant les orientations présidentielles avant la fin du mandat du général Michel Aoun, et à partir de ce jour, il a conclu qu'il était vain de confier le processus de réalisation du droit présidentiel aux forces politiques libanaises, et que la réalisation du droit est le produit d'une Volonté interne purement libanaise est une idée fausse, car la division est grande et la confiance est inexistante entre toutes les parties, même parmi les Alliés eux-mêmes.
La source explique que "la situation extérieure s'est divisée en deux directions:
Premièrement: laisser les Libanais à leur sort, en ce sens qu'ils doivent remplir leurs droits constitutionnels sans ingérence extérieure.
Deuxièmement: intervenir de toute urgence et empêcher la poursuite du vide présidentiel, car le vide affectera toutes les institutions, et le plus dangereux lorsqu'il s'étendra aux institutions militaires et sécuritaires".
La source ajoute: "Malheureusement, le premier avis a prévalu de sorte que la présidence est confrontée à un vide présidentiel prolongé, sans qu'aucune équipe libanaise n'avance sérieusement vers un règlement interne conduisant à l'élection d'un président".
La source souligne que "l'approche qatarie de la crise libanaise est différente de l'approche française, c'est-à-dire en limitant la crise à un accord sur la personne du président et son élection, mais elle procède d'une règle fixe, qui est que toute solution sera soit intégrée ou non, et donc il est nécessaire de passer à un ensemble de compréhensions qui incluent la présidence et les droits nécessaires: gouvernementaux, ministériels et fonctionnels".
La source souligne que "la forte présence qatarie est également due à la décision prise au plus haut niveau, qui s'est traduite par l'entrée de QatarEnergy en tant que partenaire clé du consortium pétrolier et gazier avec Total et Eni, et il y a des informations selon lesquelles QatarEnergy se dirige vers l'acquisition de la part d'Eni, ce qui signifie que le Qatar est en mesure de financer lui-même toute solution au Liban, et c'est ce que les parties libanaises attendent".
La source considère que "lorsque le Qatar décide d'entrer sérieusement dans la résolution de la crise au Liban, il y entre pour réussir, notamment avec la réticence des pays frères et amis à soutenir et aider le Liban financièrement et économiquement, alors que le Qatar est prêt à alléger les conditions étouffantes".
Akhbar Al Yawm