Même s'il y a un "consensus" sur un candidat, la crise ne s'arrêtera pas là

Même s'il y a un "consensus" sur un candidat, la crise ne s'arrêtera pas là

Rania Chakhtoura | vendredi 29 septembre 2023

Une source politique correspondante a souligné, via l'agence "Akhbar al-Yawm", que ce qui empêche la tenue des élections présidentielles est l'adhésion du Hezbollah à la nomination de Sleiman Frangieh, fermement: le parti ne fera pas de concessions ni ne facilitera le déroulement de l'élection".

En réponse à une question, la source a souligné que Paris avait abandonné "l'initiative de Frangieh" et que l'affaire était apparue clairement et ouvertement, notamment après le récent discours de l'envoyé présidentiel Jean-Yves Le Drian, dans lequel il a appelé à un consensus sur une "troisième option".

Elle a regretté que la France, par des tentatives répétées de relancer cette initiative, ait contribué à la perte de neuf mois, d'autant plus que le comité des cinq nations a convenu depuis février de "rejeter Frangieh" à l'exception de la partie française.

Sur la base de ce qui précède, quel est le rôle du Qatar? La source a répondu: Le Qatar, par l'intermédiaire de son envoyé ou ambassadeur, explore l'atmosphère des forces politiques locales afin de se mettre d'accord sur la "troisième option", en disant: cette option s'éloigne de plus en plus de la nomination du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, bien qu'il soit l'un des noms les plus en vue sur la liste qatarie.

Elle a ajouté: Mais au-delà des noms, pour parvenir à une telle option, le Hezbollah doit faciliter la voie du consensus. Lorsque le Hezbollah sort -d'une manière ou d'une autre- du cercle de Frangieh, la solution sera plus proche, à condition que le consensus soit sur un président au pouvoir et n'appartienne pas à un parti, notant que l'objection saoudienne Frangieh est venue dans un sens politique et non personnel, faisant partie de l'équipe du Hezbollah.

Cependant, la source a souligné que même s'ils s'entendent sur le nom du président, la crise ne s'arrêtera pas là, car la principale question est de savoir si la responsabilité du président est de gérer le pays et son économie, ou de gouverner dans la meilleure option pour le pays. Bien que le président de la République reste six ans, il doit être équilibré dans ses relations internes et externes, mais la gouvernance effective est entre les mains du gouvernement, comme le stipule la Constitution.

Elle a conclu en disant: la composition du gouvernement comporte de nombreuses conditions et complications, à commencer par les spécifications des ministres en obtenant la confiance de la Chambre des représentants jusqu'à la coopération avec les bailleurs de fonds pour restructurer le secteur bancaire et le secteur pétrolier... et relancer l'économie. C'est alors que le Liban commence à sortir progressivement de sa crise.

 

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