Chadi Hileneh, agence “Akhbar al-Yawm”

Al-Golani viendra-t-il au Liban pour libérer les détenus islamistes de la prison de Roumieh?

Source religieuse du Nord à "Akhbar al-Yawm": Ils ont été victimes d'un projet politique 

Le régime du dictateur Bachar al-Assad est tombé dans les poubelles de l'histoire, aux mains de la "Hayat Tahrir al-Sham", qui, avec le soutien de ses alliés de l'opposition armée, a réussi à libérer la Syrie de l'emprise policière d'Assad, et l'organisation avait commencé son activité armée sous le nom d' "al-Qaïda" puis de "l'État islamique d'Irak et du Levant" puis a changé son nom en "Jabhat al-Nosra", et selon plusieurs rapports occidentaux, son idée provient principalement du "djihadisme salafiste" et met la priorité de former une entité sunnite et renverser le régime en Syrie.

Selon une source politique, Abu Mohammed al-Golani ou Ahmed Al-Shara, le chef du HTS, "héros de la libération d'al-Sham", est un radical extrémiste qui porte cette pensée, et que toute la douceur dont il fait preuve dans ses positions aujourd'hui peut être temporaire, jusqu'à ce que la situation se stabilise et que les conditions se précisent, de sorte que sa réussite militaire lui ouvrira la voie au rôle le plus éminent politiquement et militairement dans l'étape de la "nouvelle Syrie" , et peut-être que ces raisons ont incité l'homme à transformer son discours islamique radical en une sorte de modération dans un effort clair pour changer son image à des fins dont les caractéristiques ne sont pas encore claires.

L'agence "Akhbar al-Yawm" a appris qu'il y a ceux qui voient une circonstance favorable pour relancer ce dossier, après que les rebelles ont libéré des centaines de détenus d'une prison syrienne, à la lumière d'informations sur la possibilité d'organiser un sit-in par les familles des détenus à Tripoli et dans le nord pour faire pression sur les autorités libanaises, dans le but de libérer les islamistes languissant à Roumieh, estimés à environ 230 personnes, réparties entre 60 condamnés et 170 détenus.

Commentant ces doutes, une source religieuse du Nord à la suite de l'affaire a démenti cette affaire, révélant via l'agence "Akhbar al-Yawm" que ni les habitants de Tripoli ni les familles des détenus ne veulent d'ingérence extérieure ni faire pression sur les processus judiciaires libanais, ni même demander à l'opposition syrienne de les faire sortir des prisons, car il y a une volonté politique et religieuse à Tripoli d'autre part de ne pas se laisser entraîner dans une confrontation avec les forces légitimes libanaises, sachant, selon la même source, que les détenus islamiques sont victimes d'un projet politique qui les ont exploités.