Antoun el-Fata, agence "Akhbar al-Yawm"
Chacun poursuit ses propres intérêts..Quel avenir pour le Liban?
Le nouveau président devrait être fort et capable de faire une différence
Il y a des partis libanais qui sont encore "fiers" d'avoir renversé l'ancien régime syrien, et d'autres qui cherchent leur avenir, et d'autres qui rejettent tout ce qui s'est passé ces dernières semaines, bien qu'ils traitent des variables disponibles sur le terrain, tandis que le Liban semble manquer de tout "projet d'autorité" capable de suivre n'importe quelle variable interne ou externe.
Le monde entier est en train de changer, et malheureusement aucun parti libanais, que ce soit au sein du gouvernement ou de l'opposition, ne semble en mesure de suivre les transformations majeures au niveau d'un pays et d'un peuple, mais seulement au niveau de ses propres intérêts. C'est très inquiétant car cela ne peut être corrigé ni par l'élection d'un président de la République, ni par la formation d'un nouveau gouvernement, ni par aucune autre démarche politique.
Même ceux qui communiquent avec des parties extérieures le font d'abord pour des raisons personnelles et catégoriques, et non pour le bénéfice du Liban.
Alors qu'en est-il de l'avenir d'un pays où personne n'est autorisé à faire quoi que ce soit au niveau national?
Une source politique a appelé à "accélérer l'élection d'un président de la République le 9 janvier. C'est la première étape qui doit être faite, facilitée et achevée au Liban dans un proche avenir".
La source a déclaré dans une interview accordée à l'agence "Akhbar al-Yawm" que "le nouveau président devrait être sage dans ses relations avec tout le monde et dans sa compréhension avec le nouveau Premier ministre également. De plus, il doit avoir de l'expérience dans les dossiers sécuritaires et économiques, pas seulement politiques. Le nouveau président est tenu de sortir le pays de l'atmosphère qui l'a fait trébucher non seulement en 2019, mais depuis 1990 jusqu'à présent, ce qui a empêché la mise en œuvre de la Constitution".
La source a conclu: "Après l'élection du président, un gouvernement devrait être formé dès que possible, avec intégration dans le travail entre les première et troisième autorités. Ici, il faut souligner l'intérêt de tous les Libanais, et de tous les partis politiques, que le nouveau président de la République soit fort, que sa parole soit entendue, et qu'il soit capable de faire une différence".
Akhbar Al Yawm