Le Liban Retourne dans le Giron Arabe à travers l'Arabie Saoudite

Le Liban Retourne dans le Giron Arabe à travers l'Arabie Saoudite

Exclusif | jeudi 06 mars 2025

Article exclusif, agence "Akhbar al-Yawm"

Le Liban Retourne dans le Giron Arabe à travers l'Arabie Saoudite

La relation entre Beyrouth et Riyad est dictée par une décision politique, non par des accords

Après plusieurs années d'absence ou de présence discrète sur la scène arabe, le Liban a récemment marqué son retour, notamment à travers la visite du président Joseph Aoun en Arabie Saoudite, suivie de sa participation au sommet arabe extraordinaire au Caire. Ce retour vise à réaffirmer sa présence et à annoncer son retour dans le giron arabe.

Une source bien informée, citée par l'agence "Akhbar Al-Yawm", a indiqué que la relation entre le Liban et l'Arabie Saoudite ne dépend pas uniquement d'accords. L'essence de cette relation réside dans la décision politique de soutenir le Liban. La même source a rappelé que l'Arabie Saoudite avait retiré son soutien au Liban lorsqu'elle a constaté que le pays était entièrement sous l'emprise du régime iranien, lequel a dominé la réalité politique libanaise par l'intermédiaire du Hezbollah. À cette époque, tout soutien au Liban équivalait en fait à soutenir le bras iranien, transformant ainsi l’aide saoudienne en un financement indirect de la "nation" iranienne, plutôt que du véritable État libanais.

En ce qui concerne la visite d'Aoun en Arabie Saoudite et sa rencontre avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, la source a précisé que l'enjeu de cette visite se résume à une seule question: La décision saoudienne de revenir soutenir le Liban. Cela représente, selon elle, le feu vert pour le retour du Liban dans le giron arabe, principalement par l'intermédiaire de l'Arabie Saoudite.

La source estime que cet événement constitue un signal renouvelé, similaire à celui de l'Accord de Taëf, qui a permis au Liban d'entrer dans une période de stabilité, et qui pourrait propulser le pays vers la création d'un État solide et actif.

La même source a également expliqué que le gel des accords précédents était dû au non-respect de certains engagements clés pour le développement des relations. Cela a été souligné dans la déclaration conjointe libano-saoudienne, qui a réaffirmé l'engagement total du Liban à mettre en œuvre l'Accord de Taëf et les résolutions internationales associées.

La déclaration a aussi insisté sur la nécessité de mettre en œuvre le programme ministériel du gouvernement du président Nawal Salam, un texte inédit depuis les années 1990, notamment en ce qui concerne l'affirmation du monopole de l'État sur les armes et l'exclusivité du déploiement militaire sur l'ensemble du territoire libanais.

Enfin, la source a rejeté l'idée d'un coup d'État, précisant que le gouvernement a corrigé cette situation, en commençant par le fait qu'il ne dispose pas d'un tiers de blocage. Ce processus devrait se poursuivre dans la période à venir, avec des progrès notables, notamment en ce qui concerne les nominations sécuritaires et administratives, qui constituent une priorité internationale et arabe. En effet, plus de 2400 postes restent vacants dans les administrations publiques, ouvrant ainsi la voie à des réformes. Quant au nouveau mandat, il n’y a pas de retour en arrière.

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