Comment le Liban "sanctionné" bénéficie-t-il des ententes régionales?

Comment le Liban "sanctionné" bénéficie-t-il des ententes régionales?

| lundi 20 mars 2023

Omar al-Rassi, agence “Akhbar al-Yawm”

Source diplomatique: la nécessité du démantèlement des champs de mines politiques et du soutien économique

Les développements au niveau régional s'accélèrent depuis le 10 mars, date de l'annonce de l'accord de Pékin entre l'Iran et l'Arabie saoudite... Hier, le roi saoudien Salman bin Abdulaziz invite le Président iranien Ibrahim Raisi à se rendre à Riyad, et l'Irak et l'Iran ont signé, dimanche, un "protocole de sécurité" visant à "la coordination dans la protection de la frontière commune" entre les deux pays, selon une déclaration du Premier ministre irakien, lors d'une visite du secrétaire du Conseil suprême de Sécurité nationale d'Iran Ali Shamkhani à Bagdad.

D'autre part, le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed bin Zayed, a reçu hier le président syrien Bachar al-Assad, où ils ont discuté du renforcement de la coopération et de la coordination sur les questions qui servent la stabilité et le développement en Syrie et dans la région, et bin Zayed a estimé que "L'absence de la Syrie de ses frères a été longue et il est temps de retourner dans son environnement arabe".

En ce moment, le Liban est embourbé dans ses crises, sachant qu'une partie de ces crises est indissociable des "sanctions" qui lui ont été imposées d'une manière ou d'une autre à la suite de l'adhésion d'un groupe de Libanais à "l'axe de la résistance", qui repose principalement sur Damas et Téhéran.

Face à cette réalité, une source diplomatique, via l'agence "Akhbar al-Yawm", estime que le Liban ne peut pas être affecté par les conflits régionaux en même temps et ne pas bénéficier des ententes régionales, d'où l'entente qui a eu lieu entre le royaume d'Arabie saoudite et l'Iran aura des répercussions positives sur le Liban, même s'il faut un laps de temps spécifique pour confirmer l'application de cette entente, et il devient clair quelles seront les réactions internationales.

La source dit: si cette compréhension est prouvée, il ne fait aucun doute que l'arène libanaise sera positivement affectée et suivra son chemin, d'une part en termes d'élection d'un président de la République, et d'autre part d'un président et d'une autorité avec une mission claire de gérer un consensus régional à l'intérieur du Liban, et donc le futur président reflétera le climat de cette compréhension avec sa personnalité, son comportement et son approche politique".

La source souligne que le Liban aura besoin de deux choses de cette compréhension: Premièrement, un climat politique qui permette le démantèlement des mines internes, et deuxièmement, un soutien économique qui permette le lancement du projet de reconstruction de l'État effondré. Ces deux éléments peuvent conduire à la reconstruction de l'État avec transparence et intégrité.

Dans ce contexte, la source indique qu'historiquement et traditionnellement, la situation interne libanaise est influencée par la tendance régionale et internationale car le Liban, avec sa structure et sa localisation, est un pays très sensible à ces variables, nous ne pouvons donc pas accepter que le Liban paie le prix des conflits sans reconnaître qu'il bénéficie également de compréhensions.

La source conclut: Je ne pense pas que le plafond des conflits internes profonds existe encore, mais plutôt que chaque équipe doit faire ses calculs sur la base qu'il y a un plafond de ses différences avec la présence d'une Volonté internationale et régionale de reconstituer l'autorité et l'État...

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