Rania Chakhtoura, agence “Akhbar al-Yawm”
Ambiguïté persistante… L'Iran renoncera-t-il à la version militaire du Hezbollah?
Source: Il n'est pas clair si l'accord a été conclu
"S'il n'y avait pas de données appelant à son retour, l'émissaire américain Amos Hochstein ne serait pas revenu au Liban"... Mais la visite a-t-elle réussi et y a-t-il bientôt un coup de cessez-le-feu? La réponse n'est toujours pas claire.
"Je suis revenu parce que nous avons une réelle opportunité de mettre un terme à ce conflit", a déclaré Hochstein devant les médias, ajoutant: " Je suis ici à Beyrouth pour faciliter cette décision, mais en fin de compte, c'est aux parties de parvenir à une conclusion à ce conflit". Il a espéré que les prochains jours aboutiraient à une résolution finale du cessez-le-feu, soulignant "l'engagement à travailler avec les gouvernements libanais et israélien pour mettre fin au conflit".
Commentant la visite, une source a déclaré que toute conclusion pouvant être atteinte est une réalisation conjointe des deux administrations américaines (actuelle et future), ce qui signifie que Hochstein a reçu le feu vert du président élu Donald Trump.
La source a ajouté, dans une interview accordée à l'agence "Akhbar al-Yawm" , qu'en cas d'échec, Israël blâmera l'Iran et vice versa, mais tout cessez-le- feu -si cela arrive- signifie clairement que Téhéran a pris la décision d'abandonner le Liban en tant qu'arène avancée pour son influence, car les conditions qui ont été résolues sont irréversibles, notamment ce qui est lié au sud du Litani et aux frontières qui, avec le cessez-le-feu, ces zones seront renforcées par des forces internationales sans la présence d'aucune structure militaire du Hezbollah.
La même source a estimé que des mécanismes devraient être mis en place pour éviter 3 choses:
Premièrement: la reconstruction de la structure du Hezbollah au sud du Litani.
Deuxièmement: Reconstruire sa force militaire.
Troisièmement: L'introduction d'armes à travers la frontière libano-syrienne.
Ici, la source a souligné que le rôle du gouvernement libanais réside dans l'engagement, et au cas où il ne pourrait pas s'y engager, les forces internationales sont responsables de la stricte mise en œuvre des nouveaux mécanismes.
En réponse à une question, la source a déclaré que si l'Iran acceptait les conditions, cela signifierait qu'il avait abandonné l'arène libanaise et que, par conséquent, l'accord refléterait une concession majeure, en particulier la concession du Hezbollah avec sa version militaire.
Cependant, la source a poursuivi: Il est clair que Téhéran n'est pas encore dans la possibilité d'entamer des négociations avec l'administration américaine concernant son rôle dans la région car une telle chose prend du temps, donc tout ce qu'il veut, c'est geler les opérations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Liban, afin que sa concession ne soit pas gratuite.
La visite de Hochstein a-t-elle réussi? La source a répondu: Il est crucial d'attendre, car pour le moment, il n'est pas clair si l'accord a été conclu.
Akhbar Al Yawm