Agence “Akhbar al-Yawm”
Le tournant du Liban: Naviguer à travers la transition politique et les défis futurs
Première étape: élire un président qui n'est pas un "candidat parachute" et qui s'engage à mettre en œuvre pleinement l'accord de Taëf
Quelques heures seulement nous séparent de la fin de l'année en cours, marquée par une série d'événements divers au Liban et à travers le monde. Ces moments invitent à la réflexion sur les épreuves qu’a traversées le pays, notamment au cours des derniers mois, parmi les plus difficiles en raison de l'agression israélienne et de ses répercussions sur les populations et les infrastructures. Pendant ce temps, une nouvelle phase politique reste en attente, avec pour première étape l'élection d’un président de la République capable de diriger cette période transitoire et de remettre le Liban et ses institutions sur la bonne voie.
Parmi les priorités qui se prolongeront dans la nouvelle année figurent la consolidation de l’accord de cessez-le-feu, le renforcement du rôle de l’armée libanaise dans le sud, la prévention de tout débordement, ainsi que la manière de traiter la question de la reconstruction, en parallèle avec les des défis économiques et sociaux.
Dans ce contexte, des sources politiques bien informées ont déclaré à l’agence "Akhbar Al-Yawm" que le dossier de l’accord de cessez-le-feu figure en tête des priorités libanaises, surtout que le role de l’État est crucial en matière de respect de l'engagement. De plus, le rôle de l'armée dans le démantèlement des infrastructures du Hezbollah dans le sud et dans la prévention de la contrebande d'armes est essentiel.
Ces mêmes sources affirment que, malgré les rumeurs d’un éventuel relâchement de l’armée dans ce domaine, les faits montrent qu’elle remplit ses missions en conformité avec l’accord. Toutefois, la réussite de cette entreprise dépend de la coopération avec le Hezbollah, sans opposition majeure. Un soutien politique constant et explicite à l'armée est indispensable pour renforcer ses actions et éviter tout affrontement à l’avenir.
Les sources soulignent également que l’élection d’un président pour superviser cette phase et ses développements est essentielle. Cela permettra d’entamer une transition vers une légitimité complète et l’application des résolutions internationales. Le prochain président, en tant que leader de tous les Libanais, devra axer son programme sur la réalisation de ces objectifs et sur la reconstruction de l’État.
Selon ces mêmes sources, la session électorale prévue le 9 janvier reste confirmée à ce jour, avec des efforts intenses pour achever ce processus crucial. Une forte pression est exercée pour éviter l’élection d’un président "gris" ou “parachute”. Le consensus est qu’un président unificateur est impératif pour surmonter les défis actuels et éviter de nouveaux blocages politiques.
Les mêmes sources n'excluent pas que cette nouvelle phase soit marquée par des étapes successives, en comptant sur un retour vers l'État et en travaillant à mettre en œuvre l'accord de Taëf dans son intégralité. Cependant, les inquiétudes demeurent sans aucun doute, notamment en ce qui concerne les violations sécuritaires et politiques, car cela nécessite l'intervention du prochain président du pays et d'un gouvernement.
En gros: est-ce que 2025 sera le point de départ d'une stabilité politique dans le pays ?... La réponse dépendra des jours et des mois à venir.
Akhbar Al Yawm