Carole Salloum, agence “Akhbar al-Yawm”
Messages de Soutien Internationaux...Et Développements Attendus après les Élections
Le mandat présidentiel poursuit son parcours avec des démarches résolues
Les messages de soutien en provenance de l'étranger envers le mandat du président de la République, le général Joseph Aoun, continuent d'affluer, que ce soit sous forme de communications, de rencontres ou par l'envoi de délégations.
Cette dynamique fait référence au palais présidentiel, qui demeure au centre des travaux en cours, à travers les réunions organisées par le président Aoun avec ses différents interlocuteurs politiques, économiques, juridiques et autres.
Sur le plan gouvernemental, des sessions sont régulièrement tenues, les dossiers sont en préparation et les questions urgentes sont traitées conformément à un agenda préétabli entre le président de la République et le Premier ministre, Nawaf Salam.
La priorité donnée à l’établissement d’un cessez-le-feu reste au sommet des priorités, tandis que la question du renforcement de l'autorité de l'État sur l’ensemble de son territoire, impliquant le monopole des armes par l'État et l’établissement d’un calendrier pour la remise des armes par toutes les factions armées, demeure un point focal, suivi activement par les autorités concernées, conformément à une stratégie que le président du Liban soumettra.
Dans ce contexte, le Liban se trouve dans une course afin d’éviter toute perte dans les domaines du soutien, des partenariats et de la coopération. Des sources bien informées, citées par l'agence "Akhbar Al-Yawm", indiquent que la communauté internationale continue de suivre de près le dossier libanais, en accordant une attention particulière à la mise en œuvre des orientations des autorités présidentielles et gouvernementales. Cela impose la définition de calendriers précis ou le lancement de démarches rapides et efficaces, tout en préparant un cadre local susceptible de soutenir la mise en œuvre des engagements libanais relatifs à la question du monopole des armes et au soutien à l’armée dans le cadre des dispositions du cessez-le-feu. Si cette question pourrait nécessiter un certain temps, il est clair que cette période de tolérance ne sera pas infinie. Les observateurs estiment que l’effort est avant tout orienté vers la manière dont le président de la République réussira à atteindre les objectifs fixés sans obstacles majeurs, ce qui fait du dialogue un élément clé.
Dans cette optique, ces mêmes sources soulignent que ce dossier ne peut être dissocié de celui de la reconstruction du pays. En parallèle, le dossier des réformes, dont l'importance est jugée équivalente à celle des questions liées aux armes, constitue une condition préalable essentielle pour l’octroi de toute aide internationale. Dans ce cadre, des propositions sont actuellement examinées, dont certaines incluent la nomination du nouveau gouverneur de la Banque du Liban, Riad Souaid.
L'activation de mesures exécutives concrètes apparaît comme un point crucial pour la communauté internationale, qui pourra alors évaluer les performances de l’exécutif. Il est impératif que l’autorité exécutive agisse rapidement pour mettre en œuvre les décisions arrêtées dans la déclaration ministérielle. Par conséquent, les mois à venir s'annoncent décisifs, notamment à l’issue des élections municipales et des élections au sein des conseils électoraux.
Des discussions sont en cours concernant la mise en place d’étapes préliminaires et de mécanismes de coordination. En ce sens, la multiplication des rencontres entre le président de la République et le président du Parlement, Nabih Berri, constitue un signal fort, sans oublier les échanges réguliers entre le président Aoun et le Premier ministre Salam.
Ainsi, l’ère présidentielle continue de se déployer avec détermination dans la construction de l’État, et une coopération avec cette administration reste inévitable, fondée sur le principe que le président de la République est le président de l’ensemble des Libanais.
Akhbar Al Yawm