Le président de l'Association des banques du Liban souligne la nécessité d'un plan de relance réaliste
Pour protéger les déposants et revitaliser le secteur
Le secrétaire général de l'Association des banques du Liban, Fadi Khalaf, a souligné que l'adoption du projet de loi relatif à la restructuration du secteur bancaire et sa préparation pour discussion au Parlement nécessitent une approche juridique spécifique, prenant en considération les dysfonctionnements profonds de l'administration publique et des finances publiques.
Dans l'éditorial d'ouverture du rapport mensuel de l'Association, M. Khalaf a insisté sur le fait que les banques ont pleinement respecté les directives de la Banque centrale et ne doivent pas être tenues responsables des décisions souveraines, appelant ainsi à l'adoption de mesures juridiques flexibles en faveur des banques conformes.
Il a affirmé que pour résoudre la crise actuelle, il est indispensable de mettre en place un plan national global visant à protéger les droits des déposants, régler les petits comptes, instaurer un mécanisme de compensation progressive et recapitaliser le secteur bancaire, tout en liant les réformes financières et monétaires à celles du secteur public.
M. Khalaf a également souligné que le programme du Fonds monétaire international (FMI) fournit un cadre propice à la relance et à la restauration de la confiance dans l'économie, mais a insisté sur la nécessité d'élaborer des solutions innovantes qui tiennent compte de la spécificité de la crise libanaise.
Enfin, il a conclu en insistant sur l'importance de la collaboration entre les banques, l'État et le FMI afin de mettre en place un modèle économique juste et durable.